Les idées reçues du vélo

Étant en faveur de la mobilité à vélo et du cyclotourisme, nous nous devions de dédier un article aux idées reçues qui reviennent le plus souvent concernant la pratique du vélo au quotidien. Nous ne sommes pas là pour pointer du doigt ou vous faire culpabiliser mais au contraire, pour vous informer et peut-être vous donner l’envie de faire du vélo un moyen de transport plus régulier.

 

1. "Je ne peux pas porter de charges lourdes"

Imaginez que vous ayez décidé d’utiliser le vélo pour vos tâches du quotidien comme aller faire vos courses. Nous ne parlons pas d’aller chercher la baguette de pain et les croissants du dimanche, mais des courses au supermarché. Votre premier réflexe serait de penser : « comment je vais porter tout ça ? ». Or, aujourd’hui, il existe de nombreux types de vélo pour palier à ce problème de charges lourdes. En effet, certains vélos sont conçus pour ça, ce sont les vélos-cargo dont le design est pensé pour ce genre d’usage, il existe même des remorques. Bien sûr, selon l’importance du poids, il peut être recommander d’utiliser un vélo électrique pour faciliter le trajet. Même si ces typologies de vélo ne sont pas toujours connus du grand public, certains artisans en ville y ont déjà recours pour leurs déplacements. Si vous souhaitez en savoir plus, nous vous invitons à vous rendre sur le site internet de « Les boîtes à Vélo », une association dont l’objectif est de généraliser le vélo comme moyen de transport alternatif aux véhicules à moteur. Ils ont créé un annuaire qui répertorie les professionnels proches de chez vous qui utilisent le vélo comme moyen de transport principal.

2. "C'est moins rapide qu'en voiture"

Je me déplace moins vite en vélo. Ce discours ne concernant pas les personnes vivants en ville puisqu’il est clair qu’avec le trafic, la voiture et les transports en commun sont beaucoup moins rapide. En revanche, nous pouvons retrouver ces mots chez les personnes vivants en zone rurale, où la voiture est une habitude. C’est pour cette raison que les gens ont tendance à indiquer une distance en temps de trajet et non en kilomètres. Pourtant, la majeure partie de la population en zone rurale vit à moins de 20 minutes à vélo des commerces, des écoles, etc. Or, si le vélo n’est pas beaucoup pratiqué, c’est aussi par manque d’aménagements. Ainsi, les personnes ne se sentent pas en sécurité pour pratiquer le vélo. Ce n’est donc pas qu’une question de temps.

3. "Ce n'est pas adapté à tous les publics"

En France, il reste encore du chemin à faire pour que le vélo soit vraiment un symbole d’inclusion. Mais dans d’autres pays, c’est déjà le cas et nous ne pouvons qu’espérer que ces pratiques arrivent chez nous. Il s’agit encore une fois des différentes typologies de vélos, certaines ont été adapté pour les personnes à mobilité réduite comme les vélos couchés ou les vélos fauteuil, ce qui permet à de nombreuses personnes invalides de continuer à se déplacer (que ce soit les personnes âgées ou les personnes en situation de handicap). Prenons l’exemple des Pays-Bas où les plus de 65 ans utilisent 12 fois plus le vélo que la moyenne des Français tous âges confondus, c’est d’ailleurs la tranche d’âge (65-75 ans) qui l’utilise le plus. La preuve que le vélo peut s’adapter à tout type de public.

4. "C'est dangereux"

Certaines personnes trouvent la pratique du vélo dangereuse et craignent les accidents. Même si le risque zéro n’existe pas, aujourd’hui des aménagements et des réglementations sont prévus pour assurer la sécurité des cyclistes. Le port du casque, les lumières et des vêtements à bandes réfléchissantes sont des éléments qui peuvent aider à prévenir les accidents. De plus, les cyclistes sont pris en compte dans le code de la route et des règles imposent aux automobilistes d’assurer la sécurité des cyclistes avec des distances de sécurité. Il faut comprendre que plus il y aura de cyclistes sur les routes, plus les automobilistes apprendront à adapter leur conduite et plus les collectivités installeront des aménagements et des équipements.

5. "Je ne veux pas arriver en sueur au travail"

Beaucoup de personnes ont tendance à penser que la pratique du vélo est fatigante et salissante, ce qui est vrai pour les sportifs mais pas pour les cyclistes du quotidien. D’ailleurs, il est courant que les non-cyclistes demandent l’installation de douche sur leur lieu de travail. Or, plus la pratique du vélo est régulière, moins l’effort physique est important puisque le corps s’habitue à cet effort. Les personnes qui se rendent au travail à vélo ne font pas la « course » sur le trajet et n’arrivent donc pas en sueur. En effet, au lieu de demander l’installation de douche en premier lieu, il serait préférable de demander des aménagements cyclables ou des équipements de stationnements sécurisés pour leur vélo pendant la journée de travail.

Nous arrivons à la fin de cet article et nous espérons avoir pu rétablir une certaine réalité de l’image que vous pouvez avoir du vélo. Nous avons parfois tendance à nous focaliser sur l’aspect négatif des choses en négligeant le positif sur le long terme. Ces informations vous auront peut-être rassuré et donné la vie d’enfourcher votre vélo pour vous rendre au travail demain.


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